Lecture analytique n°15

Texte extrait de La Recherche de Proust, Premier volume Du côté de chez Swann, et Un amour de Swann en est la partie centrale.
Le narrateur Marcel, disparait du livre et fait place à la troisième personne.
Swann épris d’une demi-mondaine, Odette, présenté au théâtre par un ami commun. Swann absolument pas touché par la beauté d’Odette. Il s’est laissé séduire.
Thème extrêmement traditionnel en littérature, Proust, va réemployer le thème littéraire de l’amour passion (Tristan et Iseult), il s’affranchi de la tradition et crée quelque chose d’extrêmement original. Il va employer une métaphore fondamentale, l’amour est associé à une maladie destructrice. Aliénant, destructeur.
Amour est associé à la maladie, tableau psychologique extrêmement précis de Charles Swann, cas précis, pour arriver à établir les lois immuables du ressenti sentimental.
Particulier général.
Trois points fondamentaux, la passion la maladie, la description psy de Charles Swann, et le portrait archétypal des passions.
La mort comme l’amour pose la question de l’identité de l’être et la permanence du moi.

Etude de la structure, métaphore entre amour et maladie qui arrive à un stade ultime, description clinique de l’état de Swann.
Description du sujet qui est privé de lucidité à l’égard de son mal.
Le sujet dissocie son mal du sujet qui a suscité initialement l’amour
L’amour maladie qui s’empare complètement du sujet et qui devient Swann lui-même.
Un amour qui se nourri de l’insatisfaction, Forcheville, intervient entre Swann et Odette, Swann expose son amour dans une vision très romanesque.
On a ici à faire à une méditation, une sorte de parenthèse qui s’ouvre et se clos sur elle-même, comme si Swann descendait dans son intériorité, il y a une sorte de relais entre Swann et le narrateur.

1. Stade ultime de l’affection de Swann.
L’amour de Swann est arrivé à « ce degrés », Odette a d’abord été jugé extrêmement laide et déplaisante, étonnant