lecture analytique victor hugo dernier jour d'un condamné chapitre XLIII
Victor HUGO.
En 1929, Victor HUGO écrivain du romantisme, écrit Le Dernier Jour D'un Condamné. Le chapitre XLIII, se passe quelques heures avant l'execution du condamné. Il retrouve sa fille, Marie, pour la dernière fois de son existence, après plus d'un an de séparation.
Comment l'auteur fait il naître les emotions dans ce texte?
I/ Des retrouvailles partagées entre... a) Le père..
Le père retrouve sa fille après un an d'absence. Il est euphorique l.1 "Elle est fraiche, elle est rose, elle a de grands yeux, elle est belle !" Cette accumulation et cette anaphore de "elle" exprime toute la joie de ce père qui retrouve sa fille. L'anaphore de "je l'ai" l.4, montre toute la fierté qu'il éprouve envers sa petite Marie. Le condamné tient dans ses bras la seule personne qui le rattache à la vie. "Caressé, embrassé, dévorée de baisers" l.5, il profite de sa petite fille une dernière fois. Mais le père s'apperçoit que sa fille ne le reconnait pas "déjà effacé de cette mémoire" "déjà plus père" l.12-13, tous ces espoirs, cette joie s'éffondre insisté par l'anaphore "déjà". Pour Marie son père "est mort" l.29. La joie de retrouvée son enfant se transforme en cauchemar "emportez-la" l.58. Le père ne souhaite plus voir sa fille. b)... et sa fille
La petie Marie, agée de trois ans, retrouve son père après plus d'un an. Le champ lexical du regard est présent dans ce texte avec "regardait" l.5, "oeil inquiet" l.6, "visage, parole, accent" l.11, "barbe, habit, paleur" l.12 ces deux dernières accumulations insistent sur le fait que son père est totalement méconaissable, "regarder/ses beaux yeux" l.19, "regard" l.20, "ses grands yeux étonnés" l.28, elle ne reconnait pas son père l'appel même "monsieur" l.10,21,26,32,37. Le condamné répète alors ce terme qui lui fait si mal "monsieur" l.11, c'est une anadiplose. Lorsque le condamné demande à sa fille l.41 "veut tu que je sois ton papa?" elle lui répond à la l.43