Lecture analytique zazie dans le métro chapitre 5
Raymond Queneau est un auteur du XXème siècle. Il a écrit de nombreuses œuvres : Cent mille milliards de poèmes en 1961, Exercices de style en 1947… Il est cofondateur du groupe littéraire Oulipo. Il a publié Zazie dans le métro en 1959. L’extrait étudié ici est le début du chapitre 5, Zazie raconte à l’inconnu comment son père est mort. On pourrait se demander si la mort du père de Zazie n’a pas été préméditée par sa mère. Dans un premier temps, je parlerai du meurtre puis je finirais par l’attitude de Zazie.
1 – Un meurtre prémédité ?
a) La tentative de viol
On peut se demander si la tentative de viol du père n’a pas été réfléchie. Répétition de « tout seul » et « il attendait ».
b) Le rôle de l’amant
La hache qui a servi à tuer le père de Zazie a été donné par Georges : « J’ai eu beau dire que c’était Georges qui lui avait refilé la hache, ça n’a rien fait ».
On peut se demander si le motif du viol n’est pas une couverture pour le meurtre du père de Zazie. Car ce meurtre pourrait permettre à sa mère de vivre pleinement son amour avec Georges. « Pour le feinter, elle s’était planquée dans la buanderie où c’est que c’est qu’elle avait garé la hache et elle s’était ramenée en douce et naturellement elle avait avec elle son trousseau de clés. Pas bête la guêpe, hein ? »
c) Le jugement
A travers l’acquittement de la mère de Zazie, l’auteur critique la société et ici de la justice: « Je vous ai dit, même qu’on l’a félicitée. Un comble, vous trouvez pas ? » ; « Si fière d’avoir été applaudie par des gens qu’elle ne connaissait pas ». En effet, elle est applaudie pour avoir tué son mari. C’est attitude assez immoral même si son mari à tenter de violer leur fille.
« J’ai eu beau dire que c’était Georges qui lui avait refilé la hache, ça n’a rien fait, ils ont dit que quand on a un mari qu’est un salaud de skalibre, y a qu’une