Lecture complementaire Rabelais
Lecture complémentaire n°1 : RABELAIS, le tiers livre (1546), extrait.
Le christianisme nie le corps, (comme toute les religions). L'humaniste essaie de lui redonner une place importante et surtout de le « dédiaboliser ». L'homme est un monde à lui tout seul et le corps un univers à découvrir. Le corps humain reçoit l'âme et la vie. Il n'est pas juste un receptable, il mérite qu'on s'y attarde et intéresse. Rabelais essaye de montrer que dans le corps humain, tout à une utilité et une fonction et que tout est en harmonie, tout s'accorde pour que ce corps soit opérationnel et en bonne santé. Il décrit une mécanique fascinante qui est le corps humain. A cette époque, parler du corps de cette façon est TABOU. La comparaison avec les alchimistes, qui fabriquent l'or montre la valeur accordée par Rabelais au fonctionnement du corps humain et au caractère « magique » de ce fonctionnement à ses yeux. Derrière tout cela, il y a l'idée que la vie est une sorte de miracle. Hommage rendu à la vie. A coté de cela, Rabelais montre l’étendue de sa connaissance technique véritable du corps humain, notamment en citant des termes médicaux et extrêmement moderne pour l'époque.
Rabelais, comme dans les textes étudiés précédemment mêle les explications triviales, concrètes, aux énoncés plus poétiques, qui traduisent sa passion pour le sujet, et même une forme d’émerveillement [Mélange des registres].
Lecture complémentaire n°2 : MONTAIGNE, Essais « de l'institution des enfants » (1580-1588).
Montaigne souligne la nécessité absolue que l'élève lors d'un apprentissage, s'approprie les connaissance qui lui sont transmises. En français l'expression « faire son miel » de quelque chose signifie « en tirer le meilleur et s'en délecter, s'en nourrir, s'en approprier »
Rabelais parlerais de substance moelle [métaphore] (prologue de GA) pour exprimer la même idée (la moelle est au cœur de l'os ; elle est ce qu'il y a des