Le livre, la lecture. Formés par des mots « accrochés » les uns aux autres, qui forment des phrases, pour transcrire nos pensées sur du papier. Ces simples lignes, qui ont un effet particulier sur le lecteur. Par exemple, dans ses carnets du Vieil écrivain (Grasset – 1974), Jean GUEHENNO écrit : « Un livre est un outil de liberté ». La lecture peut avoir plusieurs effet, elle peut d’abord avoir une puissance sur l’homme, lui permettre de se sentir libre par différents moyens. Cependant elle peut aussi parfois, être un moyen d’enfermement, d’oppression pour manipuler le lecteur. Mais avant tout, elle permet d’être quelqu’un d’autre, de se retrouver seul à seul avec ces quelques lignes qui ont sur l’être humain un vrai pouvoir de réflexion, et d’évasion.

Premièrement, le livre est un instrument de libération. Plus qu’une simple lecture, le livre offre au lecteur un sentiment de liberté qui ne s’opère que par l’évasion des histoires et par les idées développées.

La lecture est souvent interprétée comme étant un moyen d’évasion. Elle permet d’oublier le monde extérieur, d’être plongé dans l’histoire sans se préoccuper de la vie réelle. Elle est tout simplement un moyen simple pour oublier, pendant quelques instants tout ce qui nous entoure. Par exemple, dans le récit fantastique ce monde imaginaire qui est créé, nous permet de croire en quelque chose d’irréelle que seule la lecture du récit nous offre. Cette invasion de l’imaginaire dans une histoire permet l’évasion du monde réel, où tout cela n’existe pas. Il se forme alors une certaine magie dans ces histoires qui ne sont possibles et réalisables que pendant dans la lecture du récit fantastique. De plus lors de la lecture de Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, on remarque que la lecture des livres interdits a permis aux personnages d’oublier la situation dans laquelle ils étaient, la rééducation. Elle leur a offert la possibilité d’oublier pourquoi ils se retrouvaient là, dans les montagnes du