EL Ionesco• professeur détient une parole péremptoire, d’autorité

= « Mademoiselle » : maintient une certaine distance

= impératifs : autorité

= semble annoncer qlqch d’important / solennel : « jusqu’à l’heure de votre mort » → menace ?

• élève impliquée, engagée

= interjection « Oh !» + répétition des précédents mots du professeur

= « Monsieur » x2 : marque un grand respect

• énonciation au présent de vérité générale :

++ importance soulignée par le GN « principe fondamental »

• paradoxe …afficher plus de contenu…

• Illustre propos par gestes ridicules / caricaturaux = mime grotesque de la parole et permettent d’imaginer la mise en scène et la gesticulation qu’elle nécessite : « vous voyez »,
« regardez », il lève « très haut le cou et le menton », « sur la pointe des pieds »

→ dessine une sorte de volatile qui prend son envol tel une poule par-exemple.

ALORS QUE ne fait qu’acquiescer (comique de contraste)

++ prof davantage autoritaire et agressif : « taisez-vous », « n’interrompez pas » au point qu’il en vient à une coercition physique « restez assise »

• impression de retour en enfance : ses mots n’entretiennent aucun véritable rapport …afficher plus de contenu…

• métaphore poétique des paroles qui « crèvent comme des ballons »

=ionesco suggère la vanité et l’impuissance des mots, qui ne « vivent » plus

→ répliques tombent dans « la pire confusion », les lettres – les « consonnes » – ne sont plus elles-mêmes

⇒ constat implicite que le langage – qui distingue l’être humain des bêtes et permet la réflexion – est inopérant

⇒ l’impossibilité à communiquer
 mise en abyme puisque la leçon du professeur illustre la pièce en elle-même

• échange de + en + inquiétant
 professeur s’avère être d’autant plus cruel et insensible

= protestations de souffrance physique de l'élève qui a mal aux dents,

++ sa douleur niée

++ didascalies : « L’Élève a l’air de souffrir », « aura l’air de souffrir de plus en plus »