Lecture
Amélie Nothomb reçoit un jour une lettre, celle d'un soldat américain basé en Irak. Il connaît ses livres et déclare que seule Amélie peut le comprendre. Une étrange relation s'installe entre les deux personnages. Amélie attend avec impatience les lettres de Melvin qui lui raconte sa vie quotidienne, la guerre contre les rebelles. Mais Melvin, comme beaucoup de soldats américains, déprime. Pour combler ses peurs et ses angoisses, il mange jusqu'au jour où il devient obèse. Il décide alors de protester contre cette guerre inutile et de grossir et grossir encore.
L’idée qui a fait à Antonia Kerr d’écrire « Des fleurs pour Zoé » :
Antonia Kerr affiche 22 ans et une belle santé. Cette jeune fille adopte le point de vue d'un homme d'âge mur pour nous raconter un road movie aux Amériques. Une belle fille venue des îles, un vieux beau venu de la finance et revenu de tout, une histoire d'amour volcanique, de la jalousie et de la gnôle... Ce couple dispose d'un bel arsenal de burlesque pour aller dans le mur, où tout se gâche. Mais la littérature qui rêve permet toutes les folles espérances du démon de midi. Ce petit roman réjouissant ne manque pas de tempérament, et constitue une agréable gourmandise.
L’idée qui a fait à Bernard Quiriny « Les Assoifées » :
En 1970, la Belgique est le théâtre d’une révolution d’inspiration prétendument féministe, excluant les hommes de toute vie sociale et instituant une dictature d'un nouveau genre. En France cependant, des militants des causes extrêmes considèrent ce petit enfer totalitaire comme un modèle d'égalité. Quelques-uns, parmi les plus convaincus, d’où se détache la figure drolatique de Pierre-Jean Gould, intellectuel germanopratin, seront conviés à un premier voyage officiel dans l'Empire des femmes, dirigé d'une main de fer par les "Bergères", Ingrid et sa fille Judith. Sur place, ils seront "promenés" dans des décors en carton-pâte dressés par les