legilisation cannabis
Les partisans de la légalisation estiment que le cannabis n’est pas plus nocif que le tabac ou l’alcool et doit être encadré de la même manière. Il pose un problème d’addiction qu’on peut contrer plus aisément en encadrant sa consommation.
Economie souterraine
La politique répressive a échoué. Légaliser le cannabis mettrait fin à la violence engendrée par son trafic et assécherait les économies souterraines. Cela permettrait de sortir de nombreux adolescents des réseaux criminels.
Sur Europe 1, Pierre Kopp, professeur d’économie à l’université Panthéon-Sorbonne, a résumé ainsi l’équation :
« Taper les trafiquants au portefeuille pour qu’ils n’aient plus de revenus. Pas de marché noir, pas de trafic. »
Economies budgétaires
Selon Pierre Kopp, la légalisation ramènerait « probablement entre 1 et 2 milliards d’euros par an à l’Etat », sous forme de taxes. Cet argent pourrait servir à financer des programmes de prévention et de lutte contre les drogues de toute nature. Le club Terra Nova avait de son côté estimé à 3 milliards d’euros le coût de la répression du cannabis pour la collectivité.
Emploi
La légalisation créerait entre 20 000 et 40 000 emplois, selon les estimations évoquées par Pierre Kopp.
2
Contre
Santé :
« Le cannabis pose d’abord un véritable problème de santé publique, notamment pour les jeunes. » (Manuel Valls)
Efficacité
L’interdit des drogues ne doit pas être affaibli par la légalisation d’une partie d’entre elles. La loi de 2007 est efficace, à condition de l’appliquer vraiment, ce qui n’est pas le cas actuellement.
Risque d’apparition d’autres substances sur le marché
Joint par Rue89, le président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), Etienne Apaire, souligne :
« Les criminels ne sont pas fixés sur un produit mais sur l’argent. Si on légalise le cannabis, ils se reporteront vers des drogues dures (cocaïne et