L'eglise au XIIIe siecle
Bilan de la réforme grégorienne : p1
Le Haut clergé séculier : p5
Le bas clergé : p13
Le clergé régulier : p17
Bilan de la réforme grégorienne
A) Plus d’un siècle de réformes
L’épiscopat sort restructuré du XIIe s., comme la papauté l’était, à la fin du XIe s. Cette amélioration a-t-elle été aussi qualitative et élargi l’influence sur les laïcs ?
1) Un recrutement épiscopal amélioré en qualité
La dégradation se fera sentir seulement vers 1175. …afficher plus de contenu…
4) L’effort de restitution des églises paroissiales a) Pourquoi « restitution » ?
Parce que, depuis les IXe-XIe s., les cures paroissiales (c’est-à-dire définies par la présence de fonts baptismaux) dépendent pour la plus grande part des seigneurs laïques qui les ont fondées, eux ou leurs ancêtres, et qui se réservent le droit de nommer le prêtre titulaire, dont
3ils sont le patron, sous réserve de l’institution canonique. De plus, ils accaparent les revenus paroissiaux, qui viennent de plusieurs sources :
- Dotations en terres, étoffées des donations de paroissiens pour assurer le salut de leur âme.
- Dîmes : 1/10e des récoltes en théorie, entre 1/8e et 1/12e en réalité, établie par Pépin le …afficher plus de contenu…
Cela n’empêchait pas l’Eglise d’accorder bien des dispenses à des bénéficiaires qui, en retour, ne s’en montraient que plus dévoués à leur paroisse.
B) Un contingent dans chaque classe sociale
- Cadets de haute noblesse, fonctionnaires ecclésiastiques ou laïques qui n’avaient pu obtenir de bénéfice majeur ou bien qui y ajoutaient une cure.
13- Classes moyennes mieux représentées : cadets de petite noblesse, fils d’exploitants aisés, artisans, commerçants.
- Petite paysannerie, dont les membres y gagnaient un soulagement financier et le statut flatteur de dominus. Certains firent un beau parcours, comme, en Angleterre,