Lejoujou du pauvre, baudelaire
PLAN :
I. Deux modes antithétiques a. Socialement b. Physiquement II. Le regard du poète a. Préjugé du regard social b. Une leçon au lecteur
Lecture analytique suivant le plan :
- Opposition de l’enfant riche et l’enfant pauvre, placés face à face, incarnent deux vies et deux mondes parfaitement antithétiques
- antithèse souligné par « ces barreaux symboliques séparant deux mondes »
- Le texte fait jouer point par point l’opposition. Le contraste est visible à travers les lieux, l’aspect physique des enfants et les joujoux.
- lieux de vie des deux enfants, deux oppositions. La première concerne la nature : l’existence protégée par la grille « d’un vaste jardin » entretenu, de l’autre, une vie livrée aux hasards de l’errance, dans un monde dangereux et en insécurité : jeune garçon se tient « entre les chardons et les orties »
- Une deuxième opposition, celle des couleurs renforce la précédente : la « blancheur » et la lumière qui égayent le « château frappé par le soleil » contrastent avec la face « fuligineu[se] » (l. 16-17).
- rythme ternaire qui donne au poème en prose une certaine musicalité.
- axe d’opposition : les joujoux. Joujou enfant riche est qualifié de « splendide » (l. 10) ; un vêtement éclatant « d’une robe pourpre », et la coquetterie tourne à la sophistication « de plumets et de verroteries » la richesse de l’enfant s’exhibe dans le « verni » et le « doré » de son jouet.
- Pour définir le jouet du riche : l’accumulation d’adjectifs juxtaposés et la gradation ascendante.
- le « rat vivant », joujou du pauvre, est lié dans l’imagination commune aux idées de saleté, d’obscurité, d’insalubrité => idée repoussante
- . un suspens vis à vis du lecteur car il révèle l’identité du joujou tout à la fin et crée un effet de surprise en marquant la fin de sa phrase par un point d’exclamation
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