Leonhard euler
Né à Bâle le 15 avril 1707, Leonhard Euler étudia les mathématiques sur les conseils de Johann Bernoulli, qui était ami avec son père. Il s'installa à Saint-Pétersbourg à l'Académie des sciences pour la physique et les mathématiques, auprès de Pierre le Grand, puis à Berlin sous le règne de Frédéric II, où à chaque fois il rencontra un environnement scientifique exceptionnel. Euler intervint dans les trois domaines fondamentaux de la science de son époque : l'astronomie, les sciences physiques et les mathématiques, où il met au premier plan le concept de fonction avec la notation f(x). On lui doit aussi la relation entre les nombres de sommets, d'arêtes et de faces (S-A+F=2) d'un polyèdre convexe (ex : le cube, le tétraèdre...), la fonction exponentielle, le logarithme et les fonctions trigonométriques.
Ses travaux ont permis l'essor de l'analyse grâce aux équations différentielles et intégrales. Il aborda également la géométrie différentielle, la théorie des nombres. Infatigable, il a aussi imposé dans un souci de clarté de nombreuses notations comme e pour la base des logarithmes népériens, Σ pour la sommation, i pour les imaginaires et vulgarisé la notation π (introduite en 1706 par W. Jones). Sa rigueur est parfois contestable mais l'ingéniosité et la justesse des résultats sont remarquables.
La santé d'Euler était assez fragile. Il perdit son œil droit en 1735, puis son œil gauche en 1771 en raison d'une cataracte. Il fut donc pendant 12 ans totalement aveugle. Cela l’obligeait à faire appel à des personnes de son entourage à qui il dictait ses mémoires. Il publia 886 ouvrages, le tout en 80 volumes.
Il décède le 18 septembre 1783 à Saint-Pétersbourg d'une hémorragie