Méthodologie disciplinaire Avec la publication du rapport Brundtland en 1987 par la commission mondiale sur l’environnement et le développement, se pose un problème jusque-là inédit pour les différentes puissances mondiales, celui du développement durable.
Cette notion se définit comme la capacité des générations actuelles à satisfaire ses propres besoins sans compromettre celle des générations futures à répondre aux leurs. La croissance économique (augmentation des richesses produites) devrait alors se faire mais tout en limitant ses externalités négatives sur l’environnement. Les énergies dites fossiles s’imposent alors comme le principal sujet d’intérêt étant donné leurs effets sur l’environnement (émissions de gaz à effet de serre, pollution des nappes phréatiques).
C’est pourquoi des sources d’énergie alternatives sont recherchées en réponse au problème du développement durable, celles-ci étant définies par leur caractère non polluant et renouvelable par opposition aux énergies fossiles. Toutefois la mise en application concrète de ce type d’énergies représente d’importants coûts d’ajustement et se heurte donc à la réticence des Etats. De même il n’est pas certain qu’il soit possible de remplacer des énergies comme le pétrole dans le contexte actuel.
Ainsi nous nous interrogerons quant à la possibilité réelle d’assurer la transition énergétique tout en conservant une croissance économique durable.
Nous verrons alors que de nombreuses barrières se posent mais qu’il reste toutefois un espoir de voir les énergies renouvelables s’établir comme relais de la croissance économique mondiale.

I- Une transition énergétique difficile. A- L’importance des énergies fossiles dans l’économie mondiale.

Au niveau mondial, la consommation globale d’énergie est en constante hausse sous l’influence notamment des croissances économiques et démographiques de pays émergents tels que la Chine ou l’Inde et devrait même doubler d’ici 2050 selon le ministère