Les 10 femmes les plus puissantes d'Afrique
Nkosazana Dlamini-Zuma, 65 ans. Médecin de formation, elle préside depuis 2012 la commission de l’Union africaine (UA). Elle n’y est pas plus populaire qu’en Afrique du Sud, où elle a été ministre de la Santé, des Affaires étrangères et de l'Intérieur. Réputée pour son caractère difficile, cette apparatchik du Congrès national africain (ANC) a cependant gardé de bonnes relations avec son ex-mari, le président polygame Jacob Zuma. Le père de ses enfants la pousse à se jeter dans la course à sa succession à l’horizon de la présidentielle sud-africaine de 2019, afin de mieux s’éviter par la suite de probables procès pour corruption.
Ellen Johnson Sirleaf, 76 ans. Prix Nobel de la paix en 2011 et première femme présidente en Afrique, au Liberia, elle reste contestée. Elue en 2006 et réélue en 2011, cette ancienne ministre des Finances, ex-banquière et ancienne directrice Afrique des programmes du PNUD ne peut faire oublier son soutien passager, lors des élections de 1997, au seigneur de la guerre Charles Taylor, condamné par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Présidente, elle met sur pied une Commission vérité et réconciliation (CVR), mais ne tient pas compte de son rapport final. Celui-ci préconise l’interdiction de tout mandat public pour les personnes ayant trempé dans l’atroce guerre civile qui a ensanglanté le pays de 1989 à 2003.
Louise Mushikiwabo, 57 ans. Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Rwanda depuis 2009, elle veille à l’image de son pays sur l’arène internationale. Sa principale arme : son compte Twitter, très réactif, sur lequel le mot «