Les acteurs de l'immunité
Dans l'expérience 2, les cobayes A, B et C ont été immunisés contre la diphtérie. Je vois que le cobaye A survit à l'injection de toxine diphtérique, ce qui s'explique par son immunité.
Je constate ensuite que le cobaye D non immunisé contre la diphtérie auquel on a injecté du sérum prélevé sur le cobaye B ou C immunisé et de la toxine diphtérique survit également. Or, je lis que la toxine diphtérique est une molécule présente dans les liquides extra-cellulaires et je sais que les anticorps, qui assure la protection de l'organisme, sont des molécules présentes dans le sang et la lymphe. J'en déduis donc que les anticorps prélevés sur B et C ont permis la survie du cobaye D en reconnaissant et détruisant les antigènes de la diphtérie.
Le cobaye E auquel on a injecté des lymphocytes prélevés sur le cobaye B ou C et de la toxine diphtérique meurt car les lymphocytes agissent dans les cellules tandis que la toxine diphtérique agit dans les liquides extra-cellulaires.
Dans l'expérience 3, les cobayes A, B et C ont été immunisés contre le bacille de Koch. Je constate que le cobaye A auquel on injecte du bacille de Koch survit car il a été immunisé auparavant.
Le cobaye E non immunisé auquel on injecte des lymphocytes prélevés sur le cobaye B ou C immunisé contre le bacille de Koch survit. Or, je lis que le bacille de Koch est un agent de la tuberculose qui se développe dans les cellules de l'organisme et je sais que les lymphocytes sont des cellules qui détruisent les cellules infectées. J'en déduis donc que les lymphocytes injectés au cobaye E ont détruit les cellules infectées par le bacille de Koch et lui ont permis de survivre.
Par ailleurs, le cobaye D non immunisé auquel on injecte du sérum prélevé sur le cobaye B ou C immunisé contre le bacille de Koch meurt car les anticorps présents dans le sérum ne peuvent pas intervenir dans les