Les activités
xxx a accueillie notre groupe thématique sur 3 demi-journées où nous avons pu débattre et discuter des enjeux et perspectives de notre problématique : « le sens des activités pour les personnes lourdement déficitaires et vieillissantes.
D'après la définition du dictionnaire, l'activité correspond à « une opération humaine dirigée vers une finalité ».
Activité et quotidienneté
Le quotidien prend une place importante dans la vie des personnes et on peut s'interroger sur comment on intègre les activités dans ces moments là. Ici, l'activité dépend du quotidien, c'est le quotidien qui rythme la journée. En effet, les usagers sont peu autonomes et donc les professionnels doivent les accompagner dans tous les petits gestes de la vie quotidienne.
Cependant, est-ce que ce petit gestes du quotidien ne sont pas des activités à part entière, qui permettent de rentrer en relation avec l'usager, d'où la remarque de xxx « l'intérêt de l'activité, c'est la relation ».
La quotidienneté permet aux usagers de se repérer, d'instaurer un cadre. Il est vrai que le quotidien tient une place importante dans l'organisation de l'institution mais il ne faudrait pas s'en contenter de peur de tomber dans la routine institutionnelle.
A travers notre débat, nous avons évoqué le fait que sembler inactif peut s'avérer être une activité. « Parfois, être assis à coté, ce n'est pas rien faire. Ce n'est pas aussi simple, car il ne faut pas laisser le vide s'installer. C'est apaisant, c'est être disponible, créer du lien, c'est donner du sens. La vie est aussi composée d'instant de pause et on ne peut pas l'amputer de ces temps de partage imperfectibles au prétexte qu'ils n'y auraient pas de mouvement. » Il est important de