Les anciennes présentations de la théorie quantitatives de la monnaie origine
Origine
L’idée de base de la théorie quantitative de la monnaie c’est qu’il y a une relation de stricte proportionnalité entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau général des prix. * Conception de la monnaie chez les classiques :
Chez les classiques, la monnaie est neutre car elle est considérée comme un « voile » sur les échanges (J.B. Say), c’est-à-dire que les produits s’échangent contre des produits (loi des débouchés). La monnaie n’est pas demandée pour elle-même, elle ne permet que d’acheter d’autres biens. De ce fait, la thésaurisation n’existe pas chez les classiques.
Par conséquent, dans l’analyse classique, apparaît une dichotomie entre le secteur réel et le secteur monétaire. La monnaie n’a aucune influence sur le secteur réel. La monnaie est neutre car la masse monétaire n’a d’influence que sur le niveau général des prix.
Fisher et l’équation des échanges
Il s’intéresse au volume des transactions que les unités monétaires en circulation peuvent effectuer. Soit n biens (xi) et pi le prix de ces n biens. On a la valeur des transactions comme
La quantité de monnaie utilisée pour ces échanges a circulée plusieurs fois, cette vitesse de circulation est appelée la vitesse de transaction de la monnaie.
Cantillon, en 1757, définit la notion de la vitesse de circulation de la monnaie de la manière suivante : T → Volume des transactions P → Niveau général des prix M → Quantité de monnaie (demande) V →supposé constant (la vitesse) car il est fonction de l’habitude individuelle des facteurs institutionnels, de la densité de la population et des capacités de transports T est une variable exogène, et, comme M et V, elle est donnée.
La variation de la masse monétaire entraîne une variation des prix. * Ricardo, Principes de l’économie politique et de l’impôt (1817) : il développe une analyse qui revient à poser : * Fisher, The