Les animaux malades de la peste analyse
I PAR LA MISE EN LUMIERE DE LEURS DEFAUTS
A. La mauvaise foi du lion
a. Son hypocrisie
• « Mes chers amis » -> décalage avec son statut hiérarchique
• « Nous » se met au même niveau que son auditoire
• Modalisateurs « je crois » « peut-être » qui font preuve d’une fausse modestie -> le lion est sur de lui
b. Son naturel autoritaire
• Impératif « voyons »
• Argument d’autorité pour ne pas être contesté « l’histoire nous apprend …»
• Maîtrise la foule « tint un conseil »
c. De fausses vertus
• Il se veut juste
Lexique de la justice
« voyons sans indulgence l’état de notre conscience »
• Il se veut courageux
« je me dévouerai donc s’il le faut mais je penses qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi » Sa bonne volonté est rapidement décrédibilisé.
d. La minimisation de son péché
• Le meurtre est justifié par la gourmandise « appétit glouton » « quelques fois »
e. Une argumentation bien ficelée
• Exposition cas particulier conclusion = discours virtuose , beaucoup de conjonctions de coordinations -> car -> montre la rigueur
B. L’hypocrisie du renard
a. Ses exagérations
• « trop bon roi » « trop de délicatesse »
• « beaucoup d’honneur » -> hyperboles pour mieux flatter le lion
b. Diabolisation des moutons et du berger
• A expressions dédaigneuses :
« Moutons, canailles, sotte espèce » -> graduation
« quant au berger » « ces gens la «
• Utilisation d’arguments
œil pour œil dent pour dent -> « sur les animaux se font un chimérique empire » grandiloquence
c. Minimisation des torts du lion
• « Est-ce un péché ? Non, non » -> question rhétorique
• Appuie, comme le roi , sur la gourmandise « croquant »
• Retournement : le roi n’a pas offensé, il a rendu honneur !
C. La lâcheté de tous
a. « On n’osa trop approfondir, du tigre, ni de l’ours, ni des autres puissances les moins pardonnables offenses.
II PAR LA FATALITE D’UN JUGEMNET ARBITRAIRE