Les Animaux Malades De La Peste
Objet d’étude n°2
I- Un récit plein de péripéties
A- Une progression rigoureuse de l’action
Schéma narratif rigoureux : situation initiale ample thème de la peste personnifié, mal en périphrases, privat°, registre burlesque, métrique entre octosyllabe et alexandrins, référence a Œdipe Roi, attente, élément déclencheur discours du lion bouc émissaire à désigner, péripéties divers discours de Renard et de l’Âne, élément de résolution intervention du loup, et absence de situation finale → ellipse de l’exécution de l’âne
B- Caractère théâtral
Ample comédie → ++ sortes de discours
Les 3 plus grands protagonistes prennent la parole
Hypocrisie du renard avec l’adv. d’intensité « trop bon roi » , excessives qualités, euphémisme « croquer »
Discours narrativisé → masse indifférenciée, comme réduits à l’état de robot ≡ déshumanisation des courtisans
Jugement hâtif de l’âne , opposition entre « peccadille » « cas per…
Discours indirect libre du loup = sentence → déchaine les foules sur l’âne : pas euphorie mais cacophonie « cria haro ! »
II- Une satire virulente de la cour
A- Principaux protagonistes
Personnages types , animaux → caractère bestial
Ambiguité des personnages : lion= roi/Louis XIV ; renard= roman de Renart ; loup = animal cruel dans ses propos mais il a l’art de l’éloquence « clerc » qui inverse les valeurs et travestit la réalité.
B- Hyprocrisie dans le règne du mensonge
Modalisateur du disours lors du « conseil » → simulation d’humilité, d’incertitude
Différentiation entre le lion et l’âne entre mobile du crime « appétits gloutons » → superflu / « la faim » → nécéssaire ; dévorer/ tondre . => modération de l’expression -> c’est un monde corrumpu avec des personnages corrompus.
III- Un enseignement pessimiste
A- Une remise en question de la justice