Sujet : Les années 80, dernier affrontement américano-soviétique

I Questions :
1) présentez les avantages obtenus par les soviétiques au début des années 80.

En 1975, les États-Unis sont encore sous le choc de la défaite du Vietnam. Ils doutent avec l'affaire du Watergate et la démission de Nixon (1974) Les soviétiques vont en profiter pour étendre partout leur influence :

- En Amérique centrale : les sandinistes (Nicaragua) renversent le dictateur pro-américain Somoza en 1979. - En Afrique : les soviétiques soutiennent les communistes angolais en 1975 et Mengistu en Éthiopie en 1976. En Afghanistan, les communistes arrivent au pouvoir en 1978 et en 1979, Brejnev, le leader de l’URSS décide l'envoi des troupes sur Kaboul pour écraser la guérilla islamique.
Ce déploiement de force fait peur à l'occident.

2 Quelle est la riposte américaine ?

Après le mandat de Jimmy Carter souvent considéré comme trop faible ou naïf, c’est le républicain Ronald Reagan qui est élu Président des Etats-Unis en 1980. Son programme de politique extérieure, « America is back », signe le retour des USA sur le devant de la scène internationale afin de contrer l’avancée soviétique partout où elle tente de le faire. Il relance la course aux armements avec notamment l'IDS (Initiative de défense stratégique), bouclier nucléaire spatial capable de réduire l'offensive adverse (l'équilibre de la terreur serait alors rompu par cet avantage décisif). Les États-Unis soutiennent également des guérillas anticommunistes (au Nicaragua, en Angola). Ils cherchent ensuite à renforcer les liens avec leurs alliés traditionnels, liens quelques peu distendus par une propagande effrénée d l’URSS pendant le « retrait » américain. Le ton est très clairement menaçant, annonçant la fin de la période de détente.

3 Qu’est-ce qui justifie l’expression « guerre fraîche » pour caractériser les relations américano-soviétiques de cette époque ?

C’est justement ce changement de ton et d’attitude