Les banlieues, problemes ?
a. Affaiblissement du contrôle parental.
Les familles ne disposent ni des informations nécessaires sur le fonctionnement du système scolaire, ni des savoirs et savoir-faire culturels légitimes (comme la langue). Ces familles sont sans arrêt confrontées à des tensions ou inquiétudes vis-à-vis de leurs conditions d’existence ce qui engendre l’impossibilité matériel d’exercer le contrôle et l’incapacité culturelle d’assurer le suivi d’enfants « qui leur échappent ».
Ces enfants qui fréquentent pour la plus grande partie des établissements où les taux de réussites sont particulièrement faibles et les taux de redoublement élevés. N’étant pas « poussé » par leur parents, les élèves qui rencontrent des problèmes d’apprentissage des fondamentaux se retirent progressivement de la course aux notes. Plus l’écart se creuse par rapport aux exigences de l’enseignement, plus la présence en classe paraît inutilement humiliante, plus l’envie de fuir l’école s’accroît. Les jeunes se retrouvent donc très souvent à « zoner » dans les rues. b. Le monde des bandes.
Tous ces jeunes en échec scolaire forment des bandes, mais « les premières victimes des bandes sont les jeunes des bandes eux-mêmes ». En effet, au sein de ces groupes, c’est la loi du plus fort, il est question de réputation, cette dernière s’acquière surtout dans les bagarres, avec la police, les cités voisines, les jeunes du quartier. Ces adolescents n’ont pas peur de la délinquance (vols de voiture, « faits d’armes » etc). C’est la culture de rue et ses valeurs de virilité.
Il s’agirait donc d’un cercle vicieux dans lequel les parents sont dépassés et les jeunes éduqués par leur bande avec peu de chances d’en sortir, manque de moyens ou encore de