Les barrières à l'emploi
Des problématiques singulières isolées voire cumulées peuvent durablement constituer des solides barrières à l’emploi. on recense notamment chez ces publics des freins en termes de : Analphabétisme, Illettrisme Ces problématiques sont plus constatées chez les nouveaux arrivants en France qui ne maîtrisent pas ou peu le français, qualifiés dans leurs pays d’origine mais sans reconnaissance en France ou ceux étant peu ou pas qualifiés L’illettrisme est également courant dans la population sans qualification et chez les personnes âgées de plus de 50 ans Faible employabilité L’absence ou la relative faiblesse d’un accompagnement global de la personne : la forte dégradation de la situation des chômeurs de longue duré, intégrant un aspect durable dans sa progression est très significative de la nécessité d’une prise en charge adaptée. Bien que le niveau de compétence d’une personne ne se réduise pas nécessairement et uniquement à ses niveaux de formation et de connaissances, les publics nécessitant un accompagnement particulier peuvent avoir besoin d’un catalyseur pour initier un travail de (re)découverte de leurs compétences et de repositionnement/développement de certaines d’entre elles (favorables à la réinsertion professionnelle) dans une dynamique de recherche active d’emploi (travail sur le degré d’initiative et de responsabilité, capacité de travail en équipe, capacité d’anticipation, évaluation et développement de son degré d’autonomie…) Cela sans minimiser le fait que la méconnaissance de son potentiel croisée à la méconnaissance des spécificités du marché du travail creuse encore plus le fossé entre la personne et l’emploi. Sociabilité / citoyenneté Marginalisés par les conditions socio-économiques, il est possible que la personne pressentie pour être aidée ne se sente plus « acteur social en puissance ». Les temps forts d’actions collectives seront le ciment des démarches permettant d’expérimenter son rôle citoyen, à travers des