Roxanne Roger 31 octobre 2012
Peut-on dire que la pièce Les Belles-Sœurs de Michel Tremblay est une pièce réaliste ?
Dans la littérature, le réalisme est un courant qui cherche à décrire le monde et les hommes tels qu'ils sont, sans illusion, exactement comme ils sont et non comme l'imagination peut les imaginer. Les histoires dites réalistes sont réelles et les personnages ont des sentiments vraisemblables, de même que la pièce Les Belles-Sœurs de Michel Tremblay, qui fait partie de ce courant. C'est par le langage qu'il a utilisé pour écrire et par la réalité religieuse qui apparaît dans sa pièce comme elle l'était dans la vie que M. Tremblay à fait de son œuvre une pièce réaliste.
D'entré en jeux, on remarque que dans sa pièce Les Belles-Sœurs, Michel Tremblay voulait clairement dénoncer la vie des femmes dans les années 50. l'écrivain voulait copier la vie des femmes de cette époque et donner l'illusion aux gens qu'ils voient la vraie vie des ouvrières en regardant cette pièce. Pour bien donner cette illusion, M. Tremblay à écrit sa pièce en joual, la langue parler par le peuple à cette époque. Le mot «joual» était couramment utilisé pour remplacer le mot cheval, ce qui veux dire que les gens qui s'exprimaient en joual, s'exprimaient, selon les gens plus éduqué, comme un cheval. L'auteur refuse clairement de cacher les aspects les moins séduisants de la vie du peuple québécois en 1950 en faisant parler ses personnages comme le peuple de cette époque, c'est-à-dire comme les plus pauvres, la classe ouvrière :
«Ah ben, J'ai mon voyage! J'savais que t'étais nounoune, mais pas à ce point-là! Tu t'es pas encore aperçue que ton Robert c't'un bon-rien? Y gagne même soixante piasses par semaine! Pis tout c'qu'y peut te payer, c'est le théâtre Amherst, le jeudi soir! C'est moé qui te le dis, Linda, prends le conseil d'une mére, si tu continues à le fréquenter, tu vas devenir une bonne-rienne