Pour le choix de mon deuxième livre de l’année, j’ai été plutôt indécise. J’ai demandé à ma sœur; une fois de plus, de me consacrer quelques minutes pour me présenter ses « incontournables » en terme de lectures. J’ai longtemps hésité entre Les Belles-Sœurs (Michel Tremblay), Cyrano de Bergerac (Emond Rostand) et Le Malade imaginaire (Molière). Mon choix final fut Les Belles-Sœurs étant donné de la présence typiquement québécoise des propos de la pièce.

L’œuvre Les Belles-Sœurs est une pièce de théâtre composée par Michel Tremblay. Ce livre a été publié aux éditions LEMÉAC, dans la collection Actes-Sud Papier. Cette œuvre a été publiée en 1972. Elle reflète les relations entre quelques femmes ouvrières du Québec. La pièce a été jouée en plus de trente langues depuis 1968. Cette pièce est écrite en joual; langage utilisé par les québécois d’origine plus campagnarde[1].

Michel Tremblay[2] est un auteur Québécois, né à Montréal. Son talent et sa passion pour l’écriture se sont manifestés assez tôt. De 1963 à 1966, il fut typographe. En 1964, sa première œuvre devient rapidement connue, grâce au concours des Jeunes Auteurs de Radio-Canada dont il gagna le premier prix avec Le Train.

Le Devoir
« Sur le plan de l'écriture, la pièce est la démonstration éclatante que le « joual » employé dans son sens peut prendre des dimensions dans le temps et dans l'espace qui font de lui l'arme la plus efficace qui soit contre l'atroce abâtardissement qu'il exprime. » Le Devoir[3]
Amazone
« Lentement, le lecteur perçoit la révolte amère et contenue de ces femmes des quartiers populaires, souvent mal mariées, soumises, enfermées dans leur condition et n'ayant absolument pas les moyens intellectuels et matériels d'en sortir. » Amazone[4]
Les Rats de Biblio « […] les personnages, quoique caricaturaux, en deviennent "hyperréels" et prennent ainsi une dimension humaine intemporelle et hors frontières » Lassy, Les rats de Biblio[5]

Germaine