Les bienfaits de la luminothérapie.
De Anne Dussouchet en 2008
Synthèse.

C’est en 1984 que le psychiatre américain Norman Rosenthal souligne pour la première fois le lien entre notre humeur et notre exposition à la lumière. En effet, notre cycle biologique est calqué sur celui du soleil ; la corrélation entre le rythme du sommeil et des rêves et l’enchaînement nocturne/diurne en est un exemple frappant. Il est reconnu que l’obscurité provoque la sécrétion de la mélatonine, l’hormone du sommeil, tandis que l’exposition à la lumière entraîne l sécrétion de la sérotonine et de la noradrénaline. Deux des principales hormones de la bonne humeur. Cette découverte explique différents troubles tels que le phénomène de décalage horaire, la dépression saisonnière et de blues du dimanche (On dort, mais à contretemps, et pour cette raison on reste « dans le brouillard » jusqu’à ce qu’on s’ajuste au cycle solaire), mais aussi certains problèmes d’appétit, de libido et de baisse du moral.
C’est pour pallier à ces perturbations que la luminothérapie a été inventée. Il s’agit de rétablir l’équilibre de nos cycles biologiques en nous apportant le taux d’exposition à la lumière qui nous fait défaut. C’est ce qu’on appelle une cure de lumière.
Le lux est l’unité de mesure de la lumière. A titre d’illustration, l’éclairage extérieur par une nuit de pleine lune équivaut à 0,5 lux, alors qu’en plein soleil, on est exposé à entre 50 000 et 100 000 lux.
En général, une séance de luminothérapie consiste à exposer le sujet pendant 30 minutes à distance de 30 à 50 cm d’une lampe spéciale de 10 000 lux. Ces séances peuvent se faire auprès de professionnels ou chez soi. En effet, les lampes de luminothérapie sont accessibles aux particuliers. On voit la pratique de la luminothérapie s’insérer progressivement dans les habitudes des consommateurs, particuliers ou entreprises.
L’entreprise Zénia en est un exemple fort. Elle propose au cœur d’une zone d’activités des séances de