Les biens alimentaires
le président de Danone, a ouvert le feu en annonçant une augmentation de 2,5 % du prix de ses produits laitiers frais en France. Pour Pierre Tegner, analyste chez Oddo, les leaders, comme Danone ou Nestlé, n'auront pas de difficultés à répercuter la hausse. "La forte valeur ajoutée de leurs produits leur permet d'absorber cette inflation", explique-t-il. "En revanche, cela risque d'être plus difficile pour les producteurs locaux", estime Jean-Marie L'Homé, analyste chez Aurel-Leven. La flambée des prix du lait devrait pénaliser surtout les PME les plus fragiles.
Selon l’Insee, au cours de l’année 2007, les prix des biens alimentaires ont augmenté de 4,2 %. Cette constatation annuelle n’est que la suite d’une perpétuelle augmentation de ces prix depuis plusieurs années.
, « les prix des produits alimentaires ont flambé entre novembre 2007 et janvier 2008», madame Marie-Jeanne Husset, directrice de rédaction du mensuel 60 millions de consommateurs, explique que la flambée des matières premières ne peut justifier des hausses d'une telle ampleur. En effet, le prix du lait ne représente que le tiers du prix final du yaourt. Comment expliquer que certains yaourts aient augmenté de 40 % ? Le patronat des PME (CGPME) quant à lui, rappelle dans ce même article que les cours du blé ont grimpé de 72 % et celui des œufs de 36 % et ce en un an.
Les premières victimes de ces augmentations sont les consommateurs. Le lait représente la quasi-totalité du prix de revient du beurre, près des 2/3 de celui du fromage, et 30% du yaourt.
Les chiffres annoncés ne rassurent pas les ménages allemands : 50% d’augmentation pour une plaquette de beurre, 40% pour le fromage blanc, de 10% à 20% pour le lait.
Sources :
http://ecologie.caradisiac.com/Consequences-des-agrocarburants-hausse-des-prix-alimentaires-et-penurie-de-lait-708
http://www.pleinchamp.com/article/detail.aspx?id=28753&menu_id=2&page=1&local=false&pub_id=2