Les boissons energetiques
INTRO
Elles sont adaptées aux besoins des sportifs, contrairement aux boissons énergisantes. Elles sont aussi appelées « boissons de l’effort », ou « boissons glucidiques de l’effort ».
Leur but est de fournir de l’énergie, apaiser la fatigue, lutter contre la déshydratation, prévenir l’apparition de crampes, faciliter la récupération… On trouve trois grands types de boissons énergétiques : les boissons isotoniques, hypotoniques et hypertoniques. Les différences entre ces trois grands types de boissons se situent aux niveau des sucres et de leur mode d’absorption et d’utilisation, soit rapide, soit moyen, soit plus lent. La pression osmotique est ce qui empêche un solvant de passer au travers d’une membrane semi-perméable. Les boissons isotoniques possèdent une pression osmotique proche de celle du corps, par conséquent la densité de la boisson est la même que celle du plasma sanguin et l’absorption par le sang est favorisée. Ces boissons ne sont pas néfastes mais leur apport en sucres et calories n’est pas négligeable, de l’ordre de 300 à 500 kilocalories par litre, alors que le besoin journalier n’est que de 200 kilocalories par jour. Pour une activité physique de courte durée, un apport en eau est suffisant, cependant si on observe des pertes hydriques (dues à la transpiration) importantes ou une tendance aux crampes, une eau bicarbonée riche en sels minéraux sera plus adaptée. Les boissons énergétiques sont conçues pour répondre aux besoins causés par une activité physique intense ou prolongée (randonnées, ski de fond, tournoi ou matchs s’enchaînant dans une même journée) ou en cas d’absence des repas contenant les glucides lents recommandés avant les compétitions.
Les boissons énergétiques ne sont par conséquent pas adaptées pour une pratique occasionnelle du sport mais réservées aux sportifs confirmés.
EFFET PHYSIOLOGIQUES
La boisson énergétique est basique pour contrer les effets d’acidose par