Les bonnes en france au xixème siècle
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les domestiques constituent une importante part de la population. Les statistiques d’époque présentent de nombreuses faiblesses, aussi est-il très difficile d’obtenir un chiffre précis du nombre de domestiques. Géographiquement, les plus fortes concentrations de gens de maison correspondent aux lieux les plus riches : on trouve la majorité des domestiques en ville, et particulièrement à Paris. En 1840, la capitale compte 38 500 ménages disposant d’au moins une bonne, et les gens de maison correspondent à 15% de la population parisienne. En revanche, dans la majorité des ménages bourgeois, le domestique est seul à partager la vie de la famille, et la bonne à tout faire est polyvalente, réalisant les tâches les plus dégradantes. Les bonnes travaillant chez la petite bourgeoisie n’ont pas de vie privée : pas de fiancé, et encore moins d’enfants.
Pour étudier le monde de la domesticité et ce qu’était une domestique dans tous ses aspects au XIXème siècle et début XXème, nous répondrons à la problématique suivante : Comment et sous quelles conditions deviens-t-on domestique au XIXème siècle ? Pour cela nous verrons, qui sont réellement les domestique à cette époque et ensuite comment vivaient t- ils quotidiennement.
Qui sont les domestiques au XIXème siècle ?
L’univers de la domesticité
On estime arbitrairement à 900 000 le nombre de domestiques entre 1850 et