Les bonnes
. En 2006, les salariés n'ont reçu que 6 % du gâteau, et les actionnaires 38 %, le reste étant dévolu à l'autofinancement et à la trésorerie.
La modification de cette répartition a tout d'une gageure. "C'est difficile de ponctionner les investissements sans nuire à l'avenir de l'entreprise", affirment les statisticiens.
Quant aux actionnaires, peuvent-ils faire un effort en mettant les dividendes entre parenthèses ? "Peu probable, analyse Xavier Timbeau, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques. La mondialisation a conduit à une uniformisation des rendements exigés par les actionnaires, autour de 10 %. Réduire ce taux, que ce soit par la loi ou le contrat, inciterait aux délocalisations, y compris chez nos voisins européens". D'après un calcul effectué par la lettre Vernimmen.net, la progression