Les brics
Ce terme est apparu pour la première fois dans les "Global Economics Papers" de la banque d'investissement Goldman Sachs le 30 novembre 2001. Ce rapport tendait à montrer que l’économie des pays du groupe BRIC va rapidement se développer ; le PIB total des BRIC devrait égaler en 2040 celui du G6 (les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France et l’Italie). Chacun des BRIC se situerait en 2050 au même niveau que les principales puissances économiques actuelles : les États-Unis, le Japon, l’Allemagne,la France, etc.
Le terme BRIC est également employé en référence à un possible accord commercial, politique et militaire signé en 2002 par ces quatre pays. Regroupés, les BRIC pourraient faire contrepoids au G8 (dont la Russie fait pourtant déjà partie)1. »
Idées fondatrices[modifier]
« Les arguments soutenant cette étude sont que ces économies ont adopté l’économie de marché, et ont engagé les réformes leur permettant de s'intégrer dans l’économie mondiale, notamment l’éducation, les Investissement direct à l'étranger (IDE), la création d'entreprise1. »
Les prévisions[modifier]
« Il est estimé dans un nouveau rapport2 que le poids des BRIC dans la croissance mondiale passera de 20 % en 2003 à 40 % en 2025. Par ailleurs, leur poids total dans l’économie passera de 10 % en 2004 à plus de 20 % en 2025.
Le PIB par habitant est en augmentation rapide, mais, même à l’horizon 2050, il devrait rester très inférieur à celui des pays développés1. »
Les pays composant le BRIC pourraient, dans un avenir proche, renforcer davantage leurs coopérations économiques en échangeant les ressources naturelles et technologiques, le Brésil et la Russie produisant du pétrole et du gaz naturel, tandis que la Chine et l’Inde sont en plein processus d’industrialisation qui nécessite beaucoup d’énergie.
D'après la Banque mondiale, la Chine pourrait