Les caisses automatiques
Ces deux dernières années toutes les enseignes de la grande distribution - Système U, Auchan, Intermarché… - et des magasins non alimentaires comme Ikea ou Leroy Merlin, se sont mis aux caisses automatiques. Celles-ci sont surtout destinées aux petits achats, pour un panier moyen d'une vingtaine d'euros.
Outre ces caisses, les magasins proposent le « self scanning » pour des courses plus importantes, à l'instar de Carrefour, qui vient de présenter ce nouveau système cette semaine. Le client scanne les produits au fur et à mesure de ses achats et paie dans une caisse dédiée, sans déposer les produits sur le tapis.
Le passage en caisse est perçu comme le moment le plus désagréable des courses par le client, notamment en raison des longues files d'attente et de « l'absence de sourire de la caissière », aux dires des associations de consommateurs.
L'automatisation pourrait améliorer la situation, selon les distributeurs. « Si les caisses automatiques pouvaient permettre de mettre un peu plus de personnel à la disposition du consommateur, ce serait bien, mais je n'y crois pas. Les gains de productivité l'emportent en cette période de crise », estime Philippe Moati, directeur de recherche chargé de la consommation au Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc).
Si les enseignes suppriment de la main d’œuvre (caissières), ce n’est par pour embaucher par ailleurs…
Les frais de personnel c’est le poste qui coûte le plus à la grande distribution, en moyenne entre 3 et 4 M € à l’année pour un hypermarché…
« Self scanning »
Officiellement, pas question de faire des magasins équipés à 100 % de caisses automatiques, ni de supprimer des postes, mais les créations d'emplois de