Les causes de la dette des pays du tiers monde
L.accueil des investissements directs étrangers (IDE) est une priorité majeure du Maroc pour son décollage économique. Le sujet est central dans tous les discours du Roi Mohammed VI et constitue un fil directeur pour l.action du nouvel exécutif. Dans ce contexte, malgré des atouts certains et une amélioration réelle du cadre général de
l.investissement, un certain nombre de contraintes structurelles continuent de peser sur la rentabilité à court et moyen terme des investissements étrangers au Maroc et sur leur sécurité, affectant
l.attractivité du Royaume.
La notion des IDE a subi de profondes modifications au fil du temps et elle a passé d’une définition traditionnelle de cette forme d’investissement à une nouvelle plus contemporaine. En effet, la définition la plus traditionnelle qualifie l’IDE comme un transfert de capitaux à l’étranger.
Ainsi, le fond monétaire international (FMI) définit les IDE comme « les investissements effectués dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise exerçant ses activités sur le territoire d’une économie autre que celle de l’investisseur, le but de cette dernière étant d’avoir un pouvoir de décision effectif dans la gestion de l’entreprise 3».
Parallèlement et en vue d’approfondir la définition précédente, l’OCDE a donné en
1983 aux IDE la définition suivante : « toute personne physique, toute entreprise publique ou privée, tout gouvernement, tout groupe de personnes physiques liées entre elles, tout groupe d’entreprises ayant ou non la personnalité morale, liées entre elles est un investisseur direct étranger s’il possède lui-même une entreprise d’investissement direct, c’est à dire une filiale, une société affiliée ou une succursale, faisant des applications dans un pays autre que le ou les pays de résidence de l’investissement ou des investisseurs directs »4.
D’une autre part, Bassem Karray (2003) définit l’IDE comme étant « une opération par laquelle un investisseur installé