En 1939, la Deuxième Guerre mondiale fut déclenchée avec au centre de ce conflit : Adolf Hitler et ses mesures antisémites. Ce fut le début d’une des périodes les plus sombres de l’humanité, durant laquelle de nombreux massacres eurent lieu. Les évènements qui se sont déroulés lors de cette période ont inspiré de nombreux artistes à réaliser des œuvres émouvantes, réalistes ou fictives, mettant en scène des réalités de l’époque. Les cerfs-volants, un roman écrit par Romain Gary et La vie est belle un film écrit et réalisé par Roberto Benigni, sont de véritables chefs-d’œuvre qui traitent d’une réalité extrêmement difficile, mais avec pour thème principal l’espoir. C’est par l’entremise de Ludo et de Guido que j’effectuerai une analyse de ce thème en me basant sur une citation qui résume bien le fond des deux œuvres.

En premier lieu, selon moi l’espoir se manifeste d’abord par l’entremise du personnage principal de l’œuvre La vie est belle : Guido. Afin de garder intact l’innocence et la joie de vivre de son fils, il tente de le convaincre que leur séjour dans le camp n’est qu’un jeu et qu’ils peuvent faucher compagnie aux Allemands dès qu’ils le veulent. Il enfreint plusieurs règlements du camp où il se trouve et prend beaucoup de risques pour cacher Guisoé ce qui aurait pu lui coûter la vie et qui le fait paraître comme un fou aux yeux de ses compagnons de cabane qui croient probablement que la triste réalité lui a fait perdre la raison car eux, ils sont convaincus qu’ils vont finir dans les fours. C’est ici que la citation « le désespoir est toujours une soumission » prend son sens. Les hommes, croyants à la victoire imminente des Allemands, veulent s’attirer leurs bonnes grâces afin de rester en vie le plus longtemps possible, ils se soumettent donc à leurs volontés. Guido lui qui croit que les Allemands vont perdre tente de préserver Guisoé des malheurs jusqu’à l’arrivée des alliés. Son espoir fait donc office de bouclier protecteur pour sa