Les chariots de feu.
Hugh Hudson

1- Le film raconte les défis et la gloire des athlètes de la Grande-Bretagne aux JO de 1924.

Les JO constituent la vitrine d’un sport pur en accord avec la conception idéalisée de l’Olympisme : l’excellence physique et l’exigence morale de champions porteurs de valeurs sociales. * Abrahams est un juif sportif, fils de financier. Il a suivi une formation universitaire solide. C’est un jeune homme arrogant qui a un sens aigu du devoir et de la loyauté. Il court comme le vent pour trouver sa place dans la société, c’est la seule manière à ses yeux d’être intégré et accepté par tous en tant qu’anglais. Il court pour battre les autres (la société), ainsi «je cours pour gagner. Si je ne gagne pas, je ne courais plus». Il n’y a pas de notion de plaisir. Melle Gordon, lui demande «pourquoi courez-vous ?, c’est une obligation, une arme. » * Alors que Liddell est catholique il est tiraillé entre le désir de partir en Chine et le plaisir de courir qui est un moyen de rendre grâce a Dieu des compétences physique qu’il détient. C’est un personnage focalisé sur ses pratiques religieuse et prêt à tout délaisser pour satisfaire sa foi prend la course comme un don, il a du plaisir. Pour lui, la course est une quête intérieure, une quête spirituelle « Dieu m’a fait comme je suis pour aller vite, lorsque je cours, je ressens son plaisir… ».

2- Pour Lidell la religion est en accord avec le sport selon lui si il a se don pour la course c’est que Dieu lui a rendu grâce. Mais en même en temps Lidell ne concours pas le dimanche car c’est le jour du seigneur et que pour lui la religion passe avant le sport et qu’il respecte ses traditions religieuse. « Le jour du seigneur n’est pas un jour ou on joue au football ». Cette phrase dite au début est également reprise à la fin de l’histoire. « courir un dimanche est contre la gloire de Dieu ».
En revanche pour Abrahams il pratique la course pour être sur un pied d’égalité vis-à-vis du