Les chevaliers
Les chevaliers sont si violents que l'Église leur impose des règles de conduite très strictes, aux alentours de l'an mil : ne pas se battre les jours de fêtes religieuses, ne pas attaquer des personnes sans défense, etc. Elle imagine aussi une cérémonie sacrée qui marque l'entrée des jeunes guerriers au sein de la chevalerie : l'adoubement.
La vie d'un chevalier est consacrée au combat. Lorsqu'il n'accompagne pas son seigneur à la guerre, il s'entraîne en participant à des tournois. Il enseigne aussi le maniement des armes à de jeunes écuyers.
À quoi ressemble l'équipement parfait du chevalier ? Sur un gilet de lin, il revêt un haubert : une tunique de 30 000 anneaux de fer. Pour protéger sa tête, ses bras et ses jambes, il met un capuchon, des gantelets et des chausses métalliques. Pour finir, il se coiffe d'un casque de fer : le heaume. Les armes du chevalier sont une épée, une lance et un poignard. Efficace, l'armure est aussi très lourde, si bien qu'un chevalier à terre ne peut que difficilement se relever seul. Elle deviendra même handicapante sur les champs de bataille, comme à Azincourt, en 1415, d'autant que les Anglais étaient alors équipés de grands arcs à très longue portée !
Armure normande
Cotte de maille
Au xie siècle, l'armure normande est celle qui fut utilisée lors de la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant et lors des premières croisades. Elle se compose d'une tunique matelassée, le gambison, sur laquelle on porte le haubert, une chemise de mailles, un casque de type « bol » avec protection nasale et un bouclier.
Le haubert comprend une capuche (camail) et descend en dessous des genoux. Il est fendu devant et derrière entre les cuisses pour permettre de marcher et de chevaucher. Un rabat permet