Les choéphores résumé
Le prologue: mise en situation de l'action tragique qui se prépare.
Oreste revient d'exil et rentre au pays avec l'intention de venger la mort de son père Agamemnon, assassiné par Clytemnestre (sa femme et mère d'Oreste) avec la complicité d'Egisthe. En faisant ce voeu de vengeance sur le tertre du tombeau de son père, le choeur des femmes entre sur l'orchestra portant les libations destinées à l'apaisement des âmes des morts (choéphores ou offrandes funèbres) .
Le Parodos: le premier chant du choeur des choéphores (330-331) le choeur des femmes qui apporte les offrandes funèbres au tombeau d'Agamemnon exprime son deuil (sanglots, mise en lambeaux des vêtement, lacération du visage par les ongles). En offrant ces libation, Clytemnestre la maricide, «la femme impie», torturée par les remords et hantée par des songes prophétiques qui annoncent la vengeance, espère apaiser la colère et la fureur des morts contre leurs meurtriers, un apaisement qui ne peut avoir lieu, car le meurtre est un crime irréparable: « Cette femme impie m'a envoyée, cherchant par une expiation vaine à détourner le malheur; mais je crains de parler. En effet, peut-on racheter le sang répandu? Ô lamentable foyer! Ô écroulement de ces demeures! Plus de lumière! Les ténèbres odieuses aux mortels ont enveloppé cette maison à la mort de ses maîtres!»
La reine ne saura échapper à la Justice qui veille et qui punit tôt ou tard les criminels qui ont osé verser le sang d'un innocent: «Quand la terre nourricière a bu le sang, la souillure vengeresse devient ineffaçable.» Malgré les tentatives vaines de Clytemnestre de réparer l'irréparable, son crime la rattrapera et justice sera faite:
«la justice rapide frappe les uns en plein jour, ou, plus tardive, atteint les autres au seuil des ténèbres. D'autres, enfin, sont engloutis dans la nuit éternelle.» Le criminel sera ainsi rongé par le remords et le temps, loin de calmer ses souffrances, ne fait que les nourrir apportant au