Les chroniques de méphisto
Nous sommes au milieu du mois d’octobre, il ne fait pas un froid glacial, mais on est loin de l’été indien. Je suis en train de promener mon chien comme à mon habitude ou presque, car cette fois-ci, j’ai regardé la télé sans décoller, jusqu’à environ trois heures du matin. Comme à son habitude à lui, il stoppe pour faire ses besoins. Je sens que cette nuit est très différente des autres, comme si elle allait radicalement changer ma vie. Et se fut le cas, pendant que mon chien vaquait à ses occupations, un homme vint, et me parla, il était un peu androgyne, vêtu d’une longue veste de cuir, d’un magnifique pantalon de velours côtelé noir avec de splendides reflets rouges sang et un t-shirt gris qui donnait l’illusion d’être une cote de maille. Le plus troublant chez cette homme, c’était son charisme, son corps, très pale, même dans la peine ombre des brumes d'automne, cela se voyait, ce qui faisait contraste avec, ces yeux qui avaient l’air si expressifs, mais sans âme, un peu comme des braises sur les quels on souffle relâchant son dernier éclat de vie, il avait des cheveux longs en dégradé, qui partaient de la hauteur de ses yeux pour finir leur chute dans la fin de sa colonne. Ils étaient dotés de multiples reflets, à la fois noir cendre et noir nuit, c’était comme si chacun de ses cheveux avaient une couleur différente l'un de l’autre. Mais ce n’était pas la première fois que je le voyais. Il m’était déjà apparu maintes fois en rêves. Dans ces derniers il se nommait Radiziel, c’était un vampire. Il me racontait des choses qui à chaque éveil m’échappaient, mis à part le fait que j’étais la réincarnation de son défunt maître, et qu’il me changeait en vampire. Et me voilà devant lui. L’homme qui a hanté mes rêves et cauchemars pendant ces trois derniers mois. Il fit quelques pas en ma direction, me scruta des pieds à la tête, lâcha un léger rictus, et dit : « - Cela fait fort longtemps que je vous recherche maître. » Il mit un