Les colonnes de Buren
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L’œuvre[modifier | modifier le code]
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En lieu et place de ce qui servait de parking pour les institutions attenantes, Daniel Buren a conçu une œuvre au caractère volontairement urbain (asphalte et caillebotis métalliques…), que le public investirait librement — ce qui s’est effectivement produit, donnant un contraste avec le sérieux du lieu : il s'agit d'un lieu parlementaire[pas clair] où le public se comporte comme des enfants en escaladant des colonnes, qui plus est des colonnes en marbre de Carrare. Les colonnes emblématiques de son œuvre, aux rayures blanches et noires sont construites en marbre et introduites dans cet espace, de façon dynamique, leur hauteur variant, en écho à la galerie préexistante.
L'œuvre est faite en marbre de Carrare et en marbre noir des Pyrénées, qui sont considérés comme les matériaux les plus nobles de la sculpture (utilisés par exemple par Michel-Ange dans la chapelle Sixtine, ou par Rodin) et sont une référence à la statuaire antique. La façon dont sont disposées les colonnes forme une sorte de damier : peut-être est-ce une référence au jeu. Elles sont toutes alignées : là encore, une référence à l'architecture antique du lieu. Les colonnes sont dans des tranchées en référence à l'histoire du lieu, qui fut auparavant, en 1899, transformé en une usine électrique semi-enterrée.
Sous cette construction, on entend l'eau qui coule : Buren donne ainsi une autre perception du lieu, une perception sensitive.
Historique[modifier | modifier le code]