L’ANGE DU BIZARRE….. À l’occasion de l’exposition temporaire au musée d’Orsay, « L’Ange du bizarre, le romantisme noir de Goya à Max Ernst », on a lu deux articles de presse parus dans le hebdo L’Express, intitulé « Œuvres au noir », écrit par Annick Colonna-Césari ; et dans Le Figaro Magazine, « Sous le soleil de Satan », dont l’auteur Véronique Prat fait coïncider le titre avec celui du premier roman de Georges Bernanos. Les deux articles signalent que le musée d'Orsay met en valeur la versant noir du romantisme et propose de découvrir ses multiples déclinaisons á travers de 200 oeuvres comprenant des peintures, des arts graphiques,des sculptures et des pièces cinématographiques, de Goya et Füssli jusqu'à Max Ernst et aux films expressionnistes des années 1920, avec une exploration de la thématique de l’obscur, du surnaturel et du fantastique à travers les arts visuels. Tous les deux montrent aussi l’influence de la production littéraire sur la création plastique, en signalant que littérature et peinture dans ce domaine sont inextricablement liées ; ainsi que l'inspiration des peintres outre le folklore, la mythologie et les misères humaines est souvent lié à des œuvres littéraires, en particulier de la littérature noire qui dès la seconde moitié du XVIIIe siècle s’est propagée de l’Angleterre vers toute l’Europe. Horace Walpole et son « Château d’Otrante », Poe, Shelley, Gaultier, Sade, ou encore Goethe et son fameux « Faust » et Shakespeare. Peut-être que comme un vent de liberté ou une claire réaction aux Lumières. L’Express cite dans l’article que l’exposition emprunte son titre à un conte fantastique d’Edgard Allan Poe et nous propose une visite guidée en quatre thèmes : cauchemar, barbarie, menace et vertige. Cet aperçu est exposée en utilisant un lexique et une rédaction claire, fluide et intelligible. Pour sa part Le Figaro Magazine, fait une présentation qui, je crois, suit une vision chronologique plutôt qu’une