Les communautés arabes non musilmanes
Au Moyen Orient, il y’a de nombreuses communautés d’arabes chrétiens réparties en pas moins de 11 églises issues des schismes théologiques des premiers siècles du christianisme.
Le christianisme est né en Palestine et connut une rapide implantation dans le croissant fertile grâce, notamment à l’araméen, langue sémitique et langue de Jésus, parlée sous forme de nombreux dialectes en Mésopotamie et dans une grande partie du moyen Orient. Si la Syrie a été le creuset et le centre de la diffusion du christianisme, c’est en Jordanie qu’on a découvert le plus grand nombre d’églises anciennes et d’inscriptions araméennes, appelées « christo-palestiniennes » car, c’est la langue des chrétiens de Palestine et d’Arabie.
Les principales communautés arabes chrétiennes :
LES COPTES : Du grec aiguptos. Nom donné par les Arabes aux égyptiens lors de la conquête de leur pays et qui par la suite a désigné les chrétiens d'Egypte et d'Ethiopie qui professent le monophysisme et qui, christianisés au III ème siècle, avaient refusé de suivre le Concile de Chaldée dans sa condamnation du monophysisme (451) et suivent le rite d'Alexandrie. Ils représentent la plus importante communauté chrétienne au sein du monde musulman. Depuis le XVIII siècle une minorité de coptes s'est ralliée à Rome. C'est aussi le nom donné à la langue issue de l'ancien égyptien qui est aujourd’hui une langue uniquement liturgique.
LES MELKITES : Chrétiens orientaux, de Syrie et d’Egypte qui acceptèrent les décisions du concile de Chalcédoine (451). Ce nom a été donné par les monophysistes aux fidèles des patriarcats melkites (Alexandrie, Antioche, Jérusalem). Les Melkites se sont séparées de l’Eglise romaine lors du schisme de Michel Keroularios (1054), mais une fraction s’est ralliée au XVIIIème siècle.
LES NESTORIENS : De Nestorius (380-451), prêtre d’Antioche (Constantinople) d’oû il chassa les disciples d’Arius. Chrétiens qui ne voyaient pas en Jésus une