* Bilan de la vie étudiante
Actuellement les études supérieures sont accessibles par toutes les classes sociales. Cependant, de nombreuses inégalités persistent. Elles sont malgré tout moins importantes qu’avant les années 60.
En effet, l’accès aux études supérieures était essentiellement réservé aux hommes et ne concernait que les classes sociales supérieures. De plus, le nombre d’étudiants restait faible. Ce n’est qu’à partir des années 60 que ce nombre s’est vu progresser. Les universités et les grandes écoles ont vu leur chiffre multiplié par 7. On peut expliquer cette augmentation par une forte natalité après la guerre et l’âge d’accès aux études qui peut se faire de plus en plus tard. Le facteur qui est également objet de cette massification est le fait qu’il y ait de plus en plus de demandes de formation. En effet, il y a une prise conscience qui est que les études supérieures permettent d’accéder à un meilleur niveau de vie et donc une bonne classe sociale. On constate également une présence plus féminine chez les étudiants. Les étudiants de classes défavorisées ont à leur portée un choix plus large de formations. Enfin, on retrouve des étudiants étrangers dans les établissements, un peu plus d’un dixième. La hausse de la population étudiante est, suite aux Trente glorieuses, à due à un choix politique. Dans les années 50, il y a une politique de développement économique qui entraine la création de nouvelles formations dans l’enseignement. Suite à la deuxième guerre mondiale, il a été important que des techniciens qualifiés, des cadres diplômés soient formés. Pour cela, il a fallu que le nombre d’étudiants augmente encore. Pour cela, un nouveau système a été mis en place, le CNOUS, qui consiste à attribuer des aides sociales. Dans les années 60, les formations sont restructurées. Les formations professionnelles se voient multipliées, ainsi que les formations en alternance qui permettent aux étudiants de suivre une formation tout en étant rémunéré.
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