Les conditions de l’écrivain au xviie siècle
Au 17e siècle, le monde littéraire des salons mondain ou aristocratique dans lesquels les auteurs peuvent présentés leurs œuvres n’existent presque pas. Pour pouvoir se faire une place dans la haute société et avoir de la notoriété sachant qu’une grande qualité d’esprit ne suffit pas. Les écrivains se contentent d’une simple reconnaissance par la bonne société.
Quelles sont les contraintes de la société pour l’auteur au 17e siècle?
I Publication
Tout d’abord pour être publier un auteur ne peut se passer d’une autorisation royale scellée du grand sceau, délivré par le chancelier, Ceci depuis l’ordonnance de Moulins en février 1566. Cette autorisation appelé privilège du roi donne une exclusivité d’impression pour huit ou neuf ans renouvelable. Une exception est faite pour les livres de moins de 128 pages, il n’y a pas d’exclusivité dans ce cas. Mais l’exclusivité royale n’est valable qu’en France, et encore certains publiés en France sous des noms d’imprimeurs soi-disant hollandais… purement imaginaire. Les écrivains pouvaient aussi vendre leur privilège à un ou plusieurs imprimeurs ou libraires agréés par la chambre syndicale et royale des libraires imprimeurs et relieurs de Paris.
II Impression et Vente
En effet les auteurs peuvent céder leurs œuvres, mais ceci définitivement et sans aucun droit de regard, aux libraires (éditeurs) qui l’exploitent ensuite exclusivement pour leurs propres comptes. Contrairement à aujourd’hui où l’écrivain est rémunéré proportionnellement au chiffre de vente de son ouvrage. Cependant au 17e siècle l’impression d’un livre reste limitée à quelques centaines de tirages voire 1500 tout au plus. Cela pose problème pour la diffusion de l’ouvrage et donc la réputation de l’écrivain. Il faut ainsi publier plusieurs livres pour se faire connaître.
III Entre mécénat et clientélisme
De plus les ouvrages ne sont jamais ou alors très rarement publier sans une dédicace