Le cadre spatio-temporel de la scène est assez précis, nous savons que Jean-Jacques est envoyé par l'abbé Pontverre à Annecy chez Mme de Warens afin d'être converti au catholicisme.
On sait que Mme de Warens est sortie de chez elle pour aller à la messe , que Jean-Jacques cours pour la rattraper et qu'ils se rencontrent juste devant la fausse porte de l'église.
Les éléments qui font de cette rencontre un moment privilégié sont le lieu que je qualifierais de ''intime'' et ''secret''. Effectivement, le souvenir de Jean-Jacques est exact, cette rencontre est pour lui un moment d'émotion, le lieu de sa rencontre avec Mme de Warens est ''culte'' à ses yeux, Jean-Jacques est éblouit par cette femme qu'il imaginait maussade et renfrognée. Il y a également une importance de la date (1728) et de cette atmosphère religieuse, le lieu est très significatif. C'est une bonne disposition pour une conversion. Il y a une double union , le symbole de l'union avec le catholicisme via l'union possible avec celle d'une femme (église=lieu de mariage)

Les procédés de mise en valeur utilisés dans la description de Mme de Warens sont l'hyperbole, effectivement , il y a une exagération sur l'idée qu'il se fait d'une femme catholique: ''Je m'étais figuré une vieille dévote bien rechignée''. Il y a également un procédé de retardement quand il décrit Mme de Warens, il n'en dit pas beaucoup sur cette femme, peut-être pour en suggérer d'avantage. La rencontre est racontée au présent, ce qui la rend plus vive. ''je vois un visage pétri de grâce'' La fonction de ce portrait est de montrer l'éblouissement et l'admiration qu'il à la vue de cette femme. Elle montre aussi que Jean-Jacques est un homme passionné qui cherche encore de la tendresse de la part d'une femme.

Dans les deux rencontres, Le regard a une importance capitale car on découvre les personnages à travers les yeux de l'autre. De plus, Jean-Jacques comme Julien sont tous les deux des jeunes hommes timides et