Les confessions-rousseau
Le Ruban volé.
Rousseau commence à écrire ses Confessions en 1764. C’est un livre autobiographique dans lequel il se confesse. L’aveu d’une faute y est poussé par le regret, la culpabilité, les remords, mais pas forcément par la religion. Dans l’épisode du ruban volé, Rousseau poussé par la culpabilité et les remords avoue une faute : c’est lui qui a volé le ruban, et non Marion la cuisinière. Mais ce délit n’aurait pas eu une grande importance sans l’intervention des adultes. Nous en venons à nous demander comment Rousseau avoue et se libère de son crime ? Nous verrons tout d’abord l’aveu d’une faute qui le tourmente encore au moment d’écrire. Nous parlerons ensuite de la justification qu’il essaie tout de même de faire sur son acte.
I L’aveu d’une faute qui poursuit Rousseau.
1) L’expression des remords.
· Il avoue et raconte sa faute, « je le volai ».
· Il décrit Marion comme une « bonne fille, sage et d’une fidélité à toute épreuve », une « fille innocente » avec une « angélique douceur » ; par opposition avec lui-même : « je la charge effrontément », « mon barbare cœur », « impudence infernale », « une audace […] diabolique », il est le méchant et a fait preuve de lâcheté.
Style hyperbolique.
· Sa culpabilité dans cette affaire le pousse à se confesser, à écrire.
2) Continuité entre l’adulte et l’enfant. · Chaque jour qu’il vit, il dit subir le tiraillement des remords, ainsi la prédiction du comte de la Roque : « La conscience du coupable vengerait assez l’innocent » s’accomplit, « elle ne cesse pas un seul jour de s’accomplir » ; au moment où il écrit, sa conscience n’est pas tranquille, il a des remords.
· Il avoue sa culpabilité et l’innocence de Marion
· Il semble cherché à s’excuser du tord qu’il a fait à Marion.
· On peut penser qu’au moment où il écrit, il souhaiterait refaire ce procès, mais que cette fois-ci il ne soit pas bâclé et que justice soit faite pour Marion.
II Rousseau essai de