Les conséquence sur l'effet de serre
Les gaz excédentaires ne peuvent plus être résorbés par la voie naturelle et s'accumulent dans l'atmosphère. Ce phénomène engendre le réchauffement de la Terre. L'observation confirme la théorie. Depuis 1860, date à partir de laquelle des mesures précises ont pu être effectuées et consignées, la température moyenne a augmenté de 0,3 à 0,6°, et continue de s'accroître avec le développement de l'industrie et l'utilisation de l'énergie fossile. Dans un rapport publié en 1995, le Groupe international d'étude du changement climatique prévoit une élévation moyenne de la température comprise entre 1,5 et 3,5° durant les cent prochaines années.
Mais ces prévisions peuvent sembler optimistes car de nouvelles estimations prévoient même une augmentation allant de 4 à 8°.Ces différences de températures peuvent sembler dérisoires. Mais il faut bien garder à l'esprit qu'il s'agit de moyennes, et même de doubles moyennes, car considérées à la fois sur une année complète, toutes saisons incluses, et sur l'ensemble de la surface terrestre, d'un pôle à l'autre en passant par les régions équatoriales. Localement, les différences seraient bien plus accentuées.
Un exemple suffit pour bien faire comprendre l'ampleur du phénomène : lors de la dernière glaciation, dite de Würm, il y a environ 11 000 ans, la plus grande partie de l'Europe était recouverte par les glaces. Les territoires qui allaient devenir la France, la Belgique, la Hollande, ressemblaient à de gigantesques icebergs. Et pourtant, lors de cette période, la température moyenne de l'atmosphère n'était inférieure que de 4 à 5°C à celle que nous connaissons aujourd'hui.
Imaginons donc une variation