Dissertation d’économie :
Les conséquences de la diffusion d’une organisation du travail plus flexible dans les pays développés depuis 1980.

Adam Smith (1723-1790) qui, dans La Richesse des Nations (1776), par l’exemple de la manufacture d’épingles, tend à démontrer que la division du travail est l’un des principaux facteurs de la croissance éco, car la spécialisation des travailleurs engendre des gains de productivité et facilite le développement du machinisme. L’organisation du travail est l’agencement de l’organisation des potes de travail afin de maximiser l’efficacité productive. La flexibilité, politique de gestion de la main d’œuvre mise en place dans les entreprises afin d’adapter la production et l’emploi suivant les évolutions rapides de la demande. Elle a été engendrée par l’apparition d’une nouvelle organisation du travail durant la seconde moitié du XXe siècle : le Toyotisme. On peut donc se demander quelles ont été les conséquences de la diffusion de cette nouvelle organisation du travail plus flexible dans les pays développés depuis les années 1980. Dans un premier temps, nous étudierons la diffusion même de cette organisation, puis, dans un second temps, nous en analyserons les conséquences.

La division du travail selon Adam Smith, a donné naissance depuis le XVIIe siècle à différentes formes d’organisation du travail.
Tout d’abord, le Taylorisme, œuvre d’un ingénieur américain Frederick Winslow Taylor (1856-1915) s’inspirant du principe Smithien de division du travail, d’améliorer la productivité de la main-d’œuvre par la recherche de la méthode de travail la plus efficace : le ‘‘one best way’’. Cette technique est fondée sur la séparation des tâches de conception et d’exécution et est à la base de L’Organisation Scientifique du Travail (OST), dont le but est d’augmenter les rendements et la production tout en luttant contre les gaspillages de temps liés aux différents déplacements, pauses et discussions de la part des salariés. Cette OST