Les Contes de Perrault - Charlesrault
« C'est une oeuvre d'art digne de ce nom. » (Marc SORIANO1) : les Contes méritent d’être lu pour eux-mêmes en raison de leurs qualités esthétiques et de l’écriture de Perrault.
Paradoxalement leur étude ne peut se contenter des outils habituels de la critique littéraire : par leur forme comme par leurs sujet, ils entrent dans le champ des sciences humaines.
Les Contes sont aussi un livre …afficher plus de contenu…
[3] Philippe Ariès, L’Enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime, 1960. 2 Charles Perrault, le « grand commis » et l'écrivain 2.1 Une vie bien documentée
Peu avant de mourir, en 1703, Charles Perrault a rédigé ses Mémoires à l'intention de ses fils et de ses neveux. Ces Mémoires ont servi de base à la plupart des biographes de Perrault, attitude critiquée à juste titre par Marc Soriano, qui y voit « un plaidoyer pro domo ».
D'autre part les faits et gestes de Perrault, personnage public en tant à la fois qu'académicien et que commis de l'État, sont bien connus. 2.2 Les origines et la …afficher plus de contenu…
Du côté des Modernes on trouve Perrault et Fontenelle ; du côté des Anciens Boileau, Racine,
La Fontaine. La Querelle s'acheva, en 1694, par la réconciliation de Boileau et de Perrault.
Les Modernes revendiquent en fait une culture et une littérature qui soient authentiquement françaises. (Marc SORIANO p 300-301) C'est aussi la croyance en une possiblité de progrès qui apparaît. Le troisième dialogue du Parallèle des Anciens et des Modernes, paru en 1690, contient une allusion aux « contes de Peau d'Âne et de Ma mère l'Oye », qui conviennent mieux à l'époque moderne que les contes des Anciens comme les « contes milésiens », car il correspondent à notre mentalité et à la morale chrétienne. 2.6.5 L'époque des Contes
1691 Grisélidis est lue à l'Académie