Les contraintes de la production et la commercialisation des plantes aromatiques et huiles essentielles en afrique
Atelier International sur le Potentiel et les Contraintes de la Production et la Commercialisation des Plantes Aromatiques et Huiles Essentielles en Afrique
Rabat, Maroc - du 03 au 05 mai 2012
Organisé par le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification
Mis en oeuvre par BERCI International Consulting avec l’appui technique du World Agroforestry Centre (ICRAF), le financement du Fonds Commun pour les Produits de Base (CFC) et le soutien technique du Sous-groupe Intergouvernemental sur les Fruits Tropicaux de la FAO
Introduction Il existe une demande internationale croissante pour les plantes aromatiques et les huiles essentielles, dont le commerce provient aujourd'hui principalement des pays industrialisés. En effet, les statistiques de l’OMS indiquent une augmentation moyenne de 10% par an du marché mondial pour les industries des plantes médicinales atteignant environ 45 milliards €, dont 10 milliards € ont trait à des plantes médicinales. Cette tendance serait due à des changements sociaux tels que la diversification alimentaire, la recherche de nouvelles saveurs et de produits naturels, à l'importance des aliments traités et « éthiques » ainsi qu’aux progrès réalisés par les industries pharmaceutique et cosmétique conduisant à l'utilisation de nouveaux condiments et herbes aromatiques. Les plantes aromatiques et les huiles essentielles sont une source complète de revenu qui bénéficie aux pauvres et les paysans sans terre dans les pays en développement et en particulier en Afrique. La structure de la chaîne d'approvisionnement montre que les pays africains, quoique bénéficiant d'un certain nombre de facteurs potentiels, restent des acteurs faibles sur le marché mondial. Des pays comme le Maroc et le Sénégal possèdent le potentiel pour devenir d’importants producteurs, grâce à l’abondance des matières premières, aux bonnes