Les crises
Conférence de M. Maillard
LES CRISES DE PROLIFERATION :IRAN, COREE DU NORD, LIBYE
Jusqu’en 2002, et outre l’officialisation de l’accession de l’Inde et du Pakistan, non parties au Traité de Non Prolifération (TNP), au rang de puissances nucléaires en 1998, « le régime international de non prolifération nucléaire (…) apparaissait crédité d’un relatif succès1 ». Cependant, depuis a eu lieu une série de crises autour de la Libye, de l’Iran et de la Corée du Nord, parties au TNP, et donc par là soumis au régime de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA2), mais qui développaient des programmes nucléaires. 1. LES CRISES DE PROLIFERATION : LA COREE DU NORD DETIENT LA BOMBE Contexte : Les inspections de l’AIEA –possibles à partir de 1992- révèlent l’existence d’un programme de recherche nucléaire militaire. Par un accord avec les Etats-Unis en 1994, Pyongyang s’engage à geler ses activités, en échange de réacteurs à eau légère (peu proliférant) et de pétrole. La révélation : Des doutes subsistaient cependant et furent levés en octobre 2002 quand la Corée du Nord a reconnu avoir violé l’accord de 1994 –dès lors considéré caduque-. Le 12 décembre, elle a officiellement réactivé son programme. Le 31, les inspecteurs de l’AIEA sont expulsés. Le 10 janvier 2003, la Corée du Nord se retire du TNP. Négociations Depuis 04/2003, des négociations sont engagées entre la Corée du Nord, la Chine et les Etats-Unis, puis à partir d’août 2003 dans le cadre du « groupe des six » (les mêmes + Russie, Corée du Sud, Japon). Les différentes initiatives de conciliation ont échoué. Le 10 février 2005, la Corée du Nord a officiellement reconnu détenir la bombe atomique. Le régime coréen pourrait bientôt reprendre les négociations, soumis à la pression chinoise. Pour M. ElBaradei, directeur général de l’AIEA, « la Corée du Nord est l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire en matière de non prolifération. L’option diplomatique est maintenant très