Les croix de bois
Chapitre 1 : Frères d’armes
Des wagons entiers de renforts partent de Paris la fleur au fusil vers les lignes de guerre où ils découvrent leurs nouvelles escouades, leurs compagnons d’armes. Gilbert Demachy un coquet petit parisien, timide et imberbe, fait la rencontre de Bréval le caporal, de Sulphart le roquet rouquin, de Broucke le ch’timi, de Bouffioux le gros simplet, de Fouillard le maigre crasseux, sans oublier Jacques Larcher (pseudonyme du narrateur) avec qui il va se lier d’amitié. Ces fiers camarades parlent tous ensemble de Paris, de la Marne, de la Retraite (période héroïque s’il en est) dans une ambiance franche et virile. Ils font tour à tour des blagues, des imitations et rient comme s’ils avaient bu. Puis ils se couchent tous ensemble dans la paille, dans une odeur pestilentielle qui déplait fort au petit nouveau.
Chapitre 2 : A la sueur de ton front
La distribution du courrier : l’appel des noms, l’annonce de la mort de quelqu’un à qui l’on a écrit ou la bruyante discussion pour définir si le soldat appelé est blessé, disparu ou simplement mort. Et puis tous les autres qui attendent des lettres qui n’arrivent jamais. Ensuite vient la distribution, chacun rivalise de cris et de mauvaise foi pour s’accaparer les meilleurs parts. Sulphart y emmène Demachy pour le former à cette corvée.
Chapitre 3 : Le fanion rouge
L’escouade rejoint son régiment pour aller prendre la relève dans une tranchée, Demachy découvre enfin la réalité de la guerre, les marches interminables, les tirs incessants des Allemands. Il voit les morts, les obus, la vie rude des tranchées. Mais quand le capitaine demande un volontaire pour guider une patrouille en difficulté, Gilbert montre un courage surprenant. Son dévouement impressionne l’escouade qui le prenait pour un pleutre.
Chapitre 4 : La bonne vie
L’escouade quitte la tranchée pour s’installer dans une ferme voisine, ils profitent de meilleures conditions de vie et se