2) «Les déclarations révolutionnaires, quelle postérité ?»

Introduction

Avant la révolution en 1789, la France était placée sous un régime de monarchie absolue.
Aux environs des années 1788 et 1789 nous assistons à de plus en plus de revendications : le roi est contesté, on a des problèmes économiques etc. C'est ainsi que le roi, au printemps 1789, accepte de réunir les états généraux pour réfléchir à des propositions pour améliorer la monarchie et apaiser les tensions. Or les états généraux vont faire un coup d'état juridique en se proclamant assemblée nationale constituante le 17 Juin 1789 et décident d'élaborer une constitution qui verra le jour le 3 Septembre 1791 et qui débute par un préambule qui n'est autre que la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Cette constitution de 1791 ne va cependant pas supprimer la monarchie mais celle-ci va devenir une monarchie limitée car on ne veut plus de monarchie absolue. La souveraineté est conférée à la nation et le roi et la chambre sont les représentants de cette nation. On crée pour la première fois une séparation des pouvoirs. On élabore ainsi une déclaration des droits de l'homme et du citoyen où on se met d'accord sur la façon dont on va proclamer les droits. Celle-ci comporte dix sept articles et lorsqu'elle est proclamée elle n'intéresse personne. En Août 1792 un gouvernement provisoire est nommé et on fait élire une nouvelle chambre pour établir une nouvelle constitution. En 1793, la nouvelle constitution abolit la royauté et proclame la république. Cependant, celle-ci ne verra jamais le jour en raison des circonstances, on décide dès lors d'élaborer une nouvelle constitution. Cette nouvelle constitution voit alors le jour le 22 Août 1795, elle est composée de neufs articles pour les devoirs et de vingt deux pour les droits. Or cette constitution ne marche pas très bien, à cause notamment de la séparation rigide des pouvoirs qui empêche toute collaboration.

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